Depuis la crise sanitaire, le visage du monde du travail s’est modifié de façon irréversible. Face à l’obligation de changer nos modes de fonctionnement, de nouvelles voies se sont ouvertes. Ainsi, les notions de “QVT”, de bien-être en entreprise, de santé mentale et d’équilibre “vie pro et vie perso” sont désormais ancrées.
On observe même l’émergence de néologismes pour définir des concepts. Aujourd’hui, on parle de “tracances” ou “workation” pour désigner la combinaison entre télétravail et vacances. Ces formules peuvent faire sourire et laisser penser qu’elles ne sortent que des bouches de quelques digital nomads. Pourtant, ces expressions prennent le pouls d’une tendance de fond.
En interrogeant 1000 français, OpinionWay a mis en lumière que 58% des interrogés ont déjà profité d’un voyage business pour s’octroyer quelques vacances “en bonus”. De plus, 23% sont stimulés à l’idée de partager travail et vacances selon le “Changer Traveller Reports 2022”. Google témoigne également de cet intérêt grandissant en relevant une croissance de 82,6% des recherches “vacances-travail” au printemps 2021.
Côté recrutement, les employeurs ont compris l’attractivité du télétravail. En effet, les entreprises qui peinent à recruter la perle rare savent désormais qu’elles peuvent draguer les candidats en mettant en avant la possibilité d’e travailler d’un “full remote”. Selon Forbes, 17% des offres d’emplois sur Linkedin en juillet 2022 concernaient du travail à distance. Côté entreprises, on note que 16% d’entre elles fonctionnent aujourd’hui entièrement en distanciel !
UNE MINE D’OR POUR LE TOURISME
Ces dernières années, le tourisme fait face à une crise sans précédent. Le secteur est en recherche de nouvelles opportunités pour sortir la tête de l’eau. Ainsi, cette tendance du “workation” peut être une mine d’or à prendre au sérieux. En effet, cette dernière peut représenter un matelas de sécurité non négligeable pour un tourisme qui peine à retrouver du poil de la bête au lendemain du Covid.
Tout d’abord, continuons de briser les clichés autour du “workationer”. D’une part, ce phénomène inclut des français qui souhaitent rester dans l’hexagone. Ainsi, si vous avez une maison de campagne en Auvergne, vous serez peut-être la “perle rare” d’un potentiel télétravailleur. D’autre part, n’oublions pas les étrangers qui viennent trouver la paix dans nos villages. Ainsi, de nombreux travailleurs nomades venus d’Espagne, d’Italie, ou même des États-Unis, pourraient choisir la France pour installer leur bureau. Cette tendance est partie pour durer et peut représenter une source de revenus consistante pour les hébergements touristiques. Cet essor se traduit évidemment par une explosion et une mutation des plateformes de location (Airbnb, Abritel, Booking…). Selon Airbnb “himself”, la croissance mondiale des workationners est loin d’être anecdotique. Aujourd’hui, les séjours les plus prisés sont ceux de 28 jours ou plus. Tout prouve qu’il s’agit d’un segment en croissance constante pour la plateforme.
CONFIANCE, PAIEMENTS, CAUTION : LES ENJEUX DU WORKATION
Vous l’avez compris, une part énorme de voyageurs Airbnb est aujourd’hui séduite par des séjours “longue durée”. En 2022, plus de 90% des propriétaires accueillent aujourd’hui des séjours “longue durée”. Nous l’avons compris, ces longs séjours sont une belle opportunité pour le porte-monnaie des propriétaires. Cependant, répondre à cette demande implique des obligations. D’abord, en comprenant les besoins du “workationer”. Celui-ci voyage souvent en famille et recherche de la sécurité et de la fiabilité. En tant qu’hôte, vous devez donc montrer patte blanche. D’une part, avec un équipement adapté : un bureau dédié au télétravail et un WiFi efficace. D’autre part, le confort passe aussi par la confiance. En effet, travailler à distance implique une certaine dose de stress. Le client en télé-séjour cherche à minimiser les risques et optimiser son budget. Alors, il souhaite une procédure administrative fluide et une confiance aveugle avec son hôte. Ainsi, le télétravailleur sera à la recherche d’assurances pour être certain de ne pas avoir de mauvaises surprises.
En effet, un séjour long implique une attention plus forte sur le sujet de la caution. Il est primordial que la transaction soit fluide et sécurisée. Conscients que des séjours de cette ampleur exigent une confiance infaillible, des services tels que Tyllt permettent de sécuriser votre paiement les yeux fermés.
La tendance au “workation” n’est plus à prouver. Le monde du travail est en transformation et entraîne avec lui l’économie et le tourisme. Propriétaires de logement, gestionnaire d’activités de loisirs : prenez le train en marche avant qu’il ne soit trop tard ! Cette tendance des séjours longue durée peut être une mine d’or. Encore faut-il savoir séduire les voyageurs en les comprenant et en les rassurant. La meilleure façon de les convaincre ? La fiabilité de votre service, de votre offre, des paiements et des cautions éventuelles !
Alors, vous passez le cap ?